Polyarthrite rhumatoïde : pourquoi cibler la biothérapie adaptée ?

Les biothérapies, une révolution dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde

Les biothérapies désignent une nouvelle génération de médicaments reposant sur l’utilisation de molécules fabriquées à partir d’organismes vivants ou d’éléments prélevés sur des organismes vivants. Ces traitements présentent la particularité d’agir de manière précise sur le mécanisme de l’inflammation, responsable des symptômes de la polyarthrite rhumatoïde.

Les familles de biothérapies

Apparu dans les années 2000, l’anti-TNF alpha fut la 1ère classe des biothérapies. D’autres firent ensuite leur apparition.

Les anti-TNF alpha

Les anti-TNT alpha sont des biothérapies qui stoppent l’action du TNF alpha, une protéine produite à un taux anormalement élevé chez le patient atteint de polyarthrite rhumatoïde et qui va entrainer les processus inflammatoires propre à la pathologie. Le traitement va neutraliser l’action du TNF alpha afin de limiter l’intensité et l’extension de la réaction inflammatoire au cours des poussées rhumatismales.

5 anti-TNF alpha disponibles à l’heure actuelle :

  • Etanercept (ENBREL®)
  • Infliximab (REMICADE®)
  • Adalimumab (HUMIRA®)
  • Golimumab (SIMPONI®)
  • Certolizumab pegol (CIMZIA®)

Les anti-IL (anti-Interleukines)

Les interleukines sont des cytokines permettant aux cellules de communiquer entre elles. Il existe différentes interleukines dont le rôle est divers et varié. L’interleukine-1 et l’interleukine-6 sont des cytokines fabriquées en abondance par le système immunitaire d’un patient atteint de PR provoquant l’inflammation. Il existe deux molécules qui opèrent pour contrôler leurs actions :

  • Tocilizumab (ROACTEMRA®) bloque l’activité de l’interleukine 6.
  • Anakinra (KINERET®) freine quant à lui l’action de l’Interleukine 1.

Les anti-lymphocytes (B et T)

Les anti-lymphocytes sont des anticorps qui vont diriger leurs actions contre les cellules immunitaires, les lymphocytes B ou T, afin de stopper ou diminuer leurs activités responsables des mécanismes inflammatoires. Il existe deux traitements biologiques qui agissent comme  des inhibiteurs de ces lymphocytes :

  • Le rituximab (MABTHERA®) détruit certains lymphocytes B.
  • L’abatacept (Orencia®) bloque l’activité du lymphocyte T en empêchant le contact entre cette cellule et d’autres présentes dans le  système immunitaire.

Pourquoi cibler la biothérapie adaptée à son profil biologique ?

Très efficaces, les biothérapies ont le pouvoir de pallier les douleurs symptomatiques du patient atteint de polyarthrite rhumatoïde et offrent l’espoir d’une rémission durable de la maladie. Cependant, celles-ci peuvent s’avérer toxiques si elles ne correspondent pas au patient. De surcroit elles fragilisent un peu plus un système immunitaire chaotique.

Certains patients « testent » plusieurs traitements avant de trouver celui qui s’avérera efficace. Entre temps, ces patients auront subi les effets secondaires des traitements qui se seront révélés non adaptés et leur maladie aura continué de progresser.

Le test d’aide à l’orientation thérapeutique RITI® développé par mYXpression permet d’apporter une réponse à cette problématique. En établissant un score d’efficacité, biothérapie par biothérapie pour un patient, le médecin peut orienter sa prescription vers le (ou les) traitement(s) identifié(s) comme le(s) plus adapté(s) et choisir celui qui sera le plus bénéfique. En accédant rapidement au traitement adéquate, les symptômes de la maladie sont mieux gérés, les douleurs sont diminuées et les dégâts au niveau des articulations sont réduits.

Comment est établi le score d’efficacité pour chaque biothérapie ?

Le patient effectue un prélèvement sanguin auprès d’un laboratoire. La plateforme génomique procède ensuite au séquençage ARNm de l’échantillon du patient afin d’établir sa signature transcriptomique. Cette signature est ensuite confrontée à l’énorme base de données contenant tous les éléments de dérégulations immunitaires propres à la polyarthrite rhumatoïde, et enrichie d’informations liées aux biothérapies.

L’algorithme dédié procède à des milliards de calculs et détermine, biothérapie par biothérapie, le score d’efficacité pour le patient.


Les bénéfices de ce progrès technologique

Cibler la biothérapie adaptée au profil biologique d’un patient atteint de polyarthrite présente de nombreux intérêts :

  • Accompagner le médecin rhumatologue et son patient dans la prise de décision thérapeutique et les conforter dans leur choix
  • Éviter l’errance thérapeutique et soulager rapidement le patient
  • Offrir de nouvelles perspectives de guérison
  • Décupler les chances pour un patient d’atteindre la rémission durable (DAS28<2.6)
  • Optimiser l’aspect médico-économique et maitriser les coûts

En savoir plus sur le RITI® rhumato